Cet automne nous avons eu l'occasion de ramasser des carottes en grande quantité, un maraîcher du coin en avait laissé beaucoup dans le sol.
La carotte se conserve très bien si on la laisse en terre tant qu'il ne fait pas trop froid. Sinon on peut également la mettre en silo pour l'hiver. Au frais et à l'ombre, on pourra également la conserver quelques semaines. Malgrè cela j'avais tout de même envie de faire des carottes fermentées, comme l'an dernier. Et tant qu'à faire, en mettre un peu en conserve pour les quelques moments où on ne peut pas prendre le temps de faire la cuisine.
J'ai compté 10 grammes de sel par kilogramme de carottes râpées. J'ai varié les épices au grè des bocaux (coriandre, genièvre, aneth, cumin, poivre, piment). Tout a correctement fermenté et c'est maintenant au placard à l'abri de la lumière en attendant d'être consommé. Bien qu'on puisse en théorie conserver ces fermentations pendant au moins une année, ces carottes fermentées seront mangées durant l'hiver et le printemps pour pallier un peu au manque de légumes frais.
Les carottes étant prêtes depuis deux mois nous en avons déjà consommé une partie, mais il en reste encore beaucoup.
Pour les conserves rien d'excentrique, de simples rondelles de carottes stérilisées en suivant les consignes du site du vendeur de bocaux Le Parfait.
Premières gelées ce matin, ça sent bien la fin de saison.
J'ai ramassé les dernières courgettes et les derniers potimarrons de l'année. Ça sent la fin aussi pour la blette, les salades devraient tenir encore un peu.
Les potimarrons ont souffert de la soif à mon avis, manque de pluie et pas d'arrosage.
On a eu l'occasion le week-end dernier de boire une des dernières bouteilles de cette petite IPA de l'été, 5 mois jour pour jour aprés l'embouteillage.
L'idée de base était de sortir une biére légére, un peu maltée avec un houblonnage aromatique assez violent. Encore une fois, j'ai été surpris par l'atténuation de la levure utilisée, la London ESB Ale de Wyeast (1968). Bien qu'annoncée à 69% elle s'en est tirée avec une atténuation de presque 84% !
La bière est donc plus forte que prévue, nous sommes dans les 5,8%ABV. Avec un résultat bien plus sec que prévu, la densité à l'embouteillage est mesurée à 1008, je pense que la biére est mieux réussie comme ça.
Concernant la recette, rien de bien compliqué. Du malt pale ale avec une toute petite touche de malt caramel 35EBC (5%). Pour le houblon, un mélange de Columbus et de Mosaic nous donne un cocktail bien américain, ça sent et goûte la résine et le fruit à plein nez. 1,6g/l de Mosaic et 1g/l de Columbus pour 10 minutes d'ébullition, autant au hors-flamme.
L'automne commence à se faire sentir. Les journées sont courtes, il fait froid la nuit et ça se réchauffe en journée. Pas trop de pluie ici, tout est bien trop sec.
Ça sent la fin pour les courges et pour les haricots. Les poireaux, les navets et les choux en revanche se plaisent et poussent bien.
Petite récolte automnale :
L'amarante en fleur avant récolte :
Détail :
L'objectif est de séparer les fleurs des graines, c'est en cours :
J'ai ratiboisé une partie des menthes et des verveines, la récolte est mise à sécher. Si les conditions restent clémentes, j'espère pouvoir faire une dernière récolte avant l'hiver.
Enfin, j'ai pris le temps de peser l'ail récolté depuis des mois :
Il y en a 2kg5 sur la photo, ce qui porte le total à 3kg350 d'ail cette année.
Je compte en remettre autant cette année mais en changeant la variété.
J'ai profité d'une semaine de beau temps pour sortir les pommes de terre. J'avais planté assez tard dans la saison de la Désirée et de la Delikatess. Nous avons consommé un peu de Delikatess au cours de l'été en pomme de terre nouvelle, délicieux.
J'ai été assez laxiste sur le désherbage et à part un buttage j'ai globalement laissé les plantes tranquilles. Une expérimentation de culture sous carton a également été réalisée avec de la Delikatess.
Le coin des pommes de terre
Récolte sous carton, certaines sont un peu vertes
Une fois sortis les tubercules sont laissés à sécher pour la journée
On trie les pommes de terre celles abîmées seront consommées prioritairement
En rouge la Désirée
Bilan de cette saison de pomme de terre, aux alentours de 52kg dont 25kg de Désirée. La culture sous carton a produit 5,3kg. La Désirée produit de gros tubercules là où ceux de Délikatess sont plus petits et fins. Nous verrons dans quelques mois laquelle des deux variétés se conserve le mieux.
Dans l'ensemble les pommes de terre sont en bon état même si quelques tubercules ont été attaqué. J'ai fait autant de dégât voire davantage avec des coups de fourche-bêche mal placés.
J'aurais aussi pu planter plus dense, sans souci !
Et voilà, l'été touche à sa fin et on commence à sentir l'automne qui arrive. Histoire de ne pas être totalement dépourvu à l'arrivée des premiers frimas, j'ai commencé à tricoter assez tôt dans la saison.
J'en avais parlé ici : , il me restait un peu plus d'un échevau de cette laine achetée chez des éleveurs drômois. La laine est toujours aussi agréable à travailler, je me suis tricoté une paire de chaussettes assez longues, chaudes à souhait.
Petit retour sur une bière brassée le 19 avril 2017.
Étant un grand adepte de stout, je travaille cette fois sur un stout irlandais (cf. ), l'exemple le plus connu étant sans aucun doute la Guinness Draught.
Une extraction bien meilleure que prévue nous portera en-dehors des limites du style, avec une bière finissant à 5.1% ABV après resucrage, soit 0.6% au-dessus de la limite haute du style.
Pour un premiet essai la place est à la simplicité avec une recette certainement proche de celle de la fameuse Guinness susmentionnée :
Pour 55l :
31 IBU 84 EBC DI 1052 Efficacité 82%
7000g Pale Ale Malt (58.6%)
3500g Flocons d'orge (29.3%)
1450g Orge grillée (12.1%)
90g Northern Brewer 8.4% à 60 min.
Levure Scottish
La filtration se déroulera sans aucun problème malgrè la teneur élevée en flocons. La densité finale sera de 1016 soit une atténuation de 69.2%.
Verdict après quelques mois : je l'adore. Elle est très portée sur le grillée et le chocolat et se boit très bien ! On regrettera cependant une légère touche alcooleuse ainsi qu'une très mauvaise tenue de mousse. Elle manque peut-être également de longueur en bouche.
Cette première version va être retravaillée en essayant d'améliorer les points faibles et en essayant cette fois de faire rentrer la bière dans les clous du style. Si possible, j'aimerais faire un comparatif entre la levure Scottish et la levure Irish.
Chaleurs, soleil, le jardin est en pleine explosion à condition d'apporter de l'eau en masse.
Vue d'ensemble
Tomates,coriandre et aneth
Oignons, poireaux et choux
Les pois entourent des carottes et de l'aneth
Encore des pois
Salades et haricots
Pommes de terre et sauges en fleurs
Ail, soucis, bourrache, oseille
Groseilles et rhubarbe
Fleurs de soucis
Nous mangeons des pois gourmands tous les jours, ça produit beaucoup. Les salades ont eu chaud et certaines commencent à monter. Les roquettes ont presque fini de fleurir, j'attends maintenant la formation des graines pour en récolter. Les courgettes et les courges poussent tranquillement de leur côté, des petites courgettes sont formées. Les tomates ont été replanté tardivement et elles sont donc en léger retard.
Aujourd'hui, il ne pleut pas ! On a eu pas mal de pluie ces dernières semaines, c'est très bien pour le sol mais les adventices en ont bien profité aussi. Boulot de désherbage en perspective.
Les menthes poussent toujours, les boutures ont rejoint les pieds mères en pleine terre, et quelques pieds de mélisse ont également été ajoutés. Les verveines ne sont toujours pas en pleine terre, avril a bien refroidi vers la fin avec des risques de gelées.
J'ai récupéré quelques m² de voile de forçage, j'en ai profité pour bricoler 2 tunnels : un avec une trentaine de salades, l'autre avec 3 rangs de carotte et un rang de roquette. La roquette pousse à vue d'œil, les carottes devraient être éclaircies bientôt.
Les 2 premiers rangs de pois ont été ramés avec du bambou, les 2 autres rangs sont bien plus petits. On ramasse des radis depuis une semaine ou deux, ils ont grandi vite mais n'ont guère de goût, dommage.
Les soucis fleurissent entre deux rangs d'ail :
Les pois ramés avec de la roquette et des radis entre les rangs :
Petite dégustation d'une des dernières bouteilles de ce stout qui était franchement bon.
Ça goûte le café, le grillé et c'est assez rond en bouche. C'est bien simple, on en boirait pour le petit-dej' !
La bière est légèrement moins forte que prévue à cause d'un rinçage trop important. La mousse est présente au service mais retombe rapidement, c'est un point à travailler pour la prochaine version.
Black Ibex IV
''Extra Stout
''
Densité initiale : 1.065
Densité finale : 1.019
Teinte : 83 EBC
Amertume : 28IBU
Alcool (vol) : 6 %
Rendement prévu : 75 %
Ingrédients prévus pour un volume de 50 litres
Grains et sucres
7000 g Pale Ale (Malt)
3000 g Munich (Malt)
2000 g Biscuit (Malt)
700 g Carafa II
600 g Orge Grillée
500 g Carahell
Houblons
50 g Columbus (α14%, Feuille) @ 60 min (Ebullition)
Levures
Scottish Ale Wyeast — 1728 (Liquide)
Brassage
Empâtage : palier de type Infusion à 67.0 °C pendant 60 minutes
Mash Out : palier de type Temperature à 75.0 °C pendant 10 minutes
Rinçage : 78.0 °C
Fermentation 3 semaines dans le salon 12-17°C, 10 jours au froid.
Quelques nouvelles du jardin, avec le beau temps ça pousse, et plutôt bien.
L'ail est déjà bien grande, les carottes sont sorties, les pois poussent, les oignons sortent, les salades sont repiquées et d'autres attendent sous abri.
Un espace réservé aux aromatiques a été réalisé avec différentes plantes à tisane : diverses menthes et de la mélisse. De la verveine arrivera en pleine terre à la fin du mois.
Menthe chocolat :
Menthe marocaine :
La mélisse à l'ombre d'un cassis :
Quelques boutures devant la fenêtre :
Les carottes :
Des radis entre les pois :
De la roquette, semée bien trop dense :
À part ça l'aneth sort bien, de même que la coriandre. Des pommes de terre ont été mises à germer et devraient être plantées la semaine prochaine.
Le printemps est donc officiellement installé, c'est toujours fou de voir à quel point ça arrive vite.
Il y a juste à se pencher pour ramasser des légumes sauvages et de quoi faire des salades variées, c'est toujours plaisant. Une manne de vitamine et de minéraux qui arrive à point nommé, quand on commence à en avoir assez des légumes d'hiver.
Cueillette du jour :
Ortie :
Ça pousse partout, c'est blindé de vitamines, de protéines, de minéraux, de tout ce qu'on veut, et c'est bon !
Pissenlit :
Aussi bon en salade que cuit comme des épinards.
Pimprenelle :
Une aromatique au goût très particulier qui rappelle un peu le concombre ! Finement hachée, elle parfume agréablement les plats.
Cardamine :
De même, les feuilles et les fleurs de la cardamine apportent un petit goût piquant bien sympa.
Pour cette fois, pissenlits et orties ont été cuits quelques minutes à la vapeur. Très bon !
C'est presque le printemps, les oiseaux chantent et la végétation est en train de partir à fond. Il commence à y avoir du travail au jardin potager : des semis à préparer, la terre à travailler ou les adventices à gérer.
En attendant la production potagère (et même après) on peut néanmoins cueillir des plantes sauvages et se faire de supers salades.
Aujourd'hui j'ai ramassé de l'oseille, délicieuse saveur acidulée :
Du pissenlit, très bon légume feuille légèrement amer :
De la primevère, les fleurs décorent et les feuilles apportent une touche anisée :
De la violette, les fleurs apportent leur parfum très subtil :
Quelques feuilles de menthe verte pour accompagner le tout.
Une salade de printemps sans prétention, mais très agréable.
Cet hiver je me suis lancé dans la confection d'un pull en laine. Comme c'était mon premier et que j'aime bien compliquer les choses j'ai donc décidé de le faire sans modèle ! Enfin avec un modèle, mais que j'ai fait moi-même. On part sur un Irlandais, un pull tricoté en rond avec des torsades.
Tricoté en rond, par le bas. Les aiguilles étaient sans doute légèrement plus petites que prévu et le résultat est un peu raide. Je devrais également rallonger les manches qui sont trop courtes ! J'aime particulièrement bien le motif central en torsade. À part les torsades et les côtes, tout le pull est réalisé en point de riz.
La laine provient de la boutique Ardelaine, 6 écheveaux ont été nécessaires à la confection de ce pull.
Je suis plutôt content pour un premier essai, et même si il y a des choses à améliorer ce pull est très mettable. Même si ce projet est sans doute le plus long depuis mes débuts, j'ai hâte de me remettre à un autre pull.
Lors d'un salon artisanal j'ai eu l'occasion de croiser des éleveurs de brebis de race bizet qui proposent une gamme de produits en laine. Illes élèvent un troupeau de 180 brebis bizet en extensif et sous label AB. La rusticité de la bizet permet de la laisser dehors toute l'année, elle fournit une laine de qualité, très solide.
Voir ici pour plus d'infos sur leurs produits et leur démarche : Le Pivert
J'ai fait l'achat de deux écheveaux, curieux que je suis de tricoter du 100% laine local et bio.
La laine est annoncée en 3-4, je vais la tricoter en 3. Le premier projet sera une paire de chaussette en taille 37-38, il faut des chaussettes qui tiennent chaud aux pieds. La laine et très agréable à tricoter, bien chaude, le coloris naturellement gris donne un rendu bien rustique.
Celles-ci n'étaient pas pour moi, la prochaine paire que je tricote je me la garde !
Il fait bien froid, le brassage est en pause, le jardin est sous la neige et niveau tricot ça n'avance guère ! Au niveau de la cuisine par contre j'ai renoué avec le plaisir de faire ses pâtes maisons et c'est toujours aussi bon. Et en plus, c'est très facile et ça ne prend pas tant de temps que ça.
La recette
C'est la recette que j'utilise, qui fonctionne bien et que j'apprécie.
Par personne
75g de farine
25g de semoule de blé dur
1 œuf
Un peu de sel, une lichette d'huile d'olive, et c'est parti. On voit parfois des recettes 50/50 farine/semoule ou même 100% semoule, c'est à essayer. Je trouve la pâte plus agréable à travailler avec moins de semoule mais encore une fois, c'est une histoire de goût.
Ici pour deux personnes :
On mélange bien à la fourchette, ça colle beaucoup. Une fois bien mélangé on travaille la pâte à la main en se farinant bien les mains. On pétrit la pâte jusqu'à obtenir une boule bien ferme, un peu élastique et qui ne colle pas. Tant que ça colle, on ajoute de la farine.
On arrive assez rapidement à ce résultat. On va ensuite laisser la pâte au frais pendant une à deux heures, recouverte d'un torchon pour éviter qu'elle ne sèche.
Le jeu maintenant va être d'aplatir la pâte le plus possible, pour obtenir une pâte la plus fine possible. C'est faisaible avec un rouleau à pâtisserie classique. J'aplatis grossièrement au rouleau, avant de découper des morceaux que je passe ensuite au laminoir.
On les fait les plus fins possible. Pour éviter que les morceaux ne collent il faut les fariner régulièrement. Une fois à l'épaisseur souhaitée, on peut découper.
Dès que les pâtes sont découpées, on les mets dans de l'eau bouillante un peu salée, on remue un peu pour éviter qu'elles ne s'accrochent entre elles et on laisse cuire une à deux minutes, pas plus. Et c'est prêt !
La chaussette est sûrement l'élement d'habillement le moins bien considéré. Ne dit-on pas <<jeter comme une vieille chaussette>> ?
En effet, vu leur prix, on fait souvent bien peu de cas de ces chaussettes. À 1€ la paire voire parfois moins, force est d'avouer qu'on n'y fait pas plus attention que ça.
Et pourtant, je m'échine à tricoter mes chaussettes moi-même ! Pourquoi ? Pour le plaisir de porter ou d'offrir quelquechose que l'on a fait soi-même, pour les faire exactement comme on veut, pour utiliser le matériau de son choix... Et puis, pourquoi pas ?
Les chaussettes en laine sont généralement plus chaudes, plus confortables et absorbent mieux la transpiration que celles en coton ou en synthétique. Elles sont aussi souvent plus onéreuses, il n'est pas rare de voir des paires en laine à 15 ou 20€.
Pour des chaussettes de taille 40 tricotée en 3mm, c'est à la louche 15 000 mailles la paire. Les chaussettes sont tricotées en rond et n'ont donc pas de couture.
J'avais profité d'une promotion dans une boutique de tricot pour acheter 3 pelotes de fil à chaussette, composé de 75% de laine et 25% de nylon, taille 3.5.
J'ai ainsi tricoté 3 paires de chaussettes, j'ai terminé la dernière hier soir.
Les bleues et les roses ont déjà été portées tandis que les oranges, tout juste sorties des aiguilles, sont encore serrées. Elles vont se détendre après la première utilisation.
Une paire nécessite environ 100g de laine pour une taille 40, il me reste de quoi faire une paire tricolore. J'ai également comme projet de me faire des chaussettes avec de la laine Bizet.
Après avoir fini de tricoter mon pull il me restait alors 2 écheveaux de laine en rab. J'ai décidé de me lancer dans la confection de mitaines assorties qui se révèleront très pratique vu la température qu'il fait chez nous !
La laine vient de la coopérative Ardelaine : http://www.ardelaine.fr/
La laine est très bien, agréable à tricoter comme à porter, je recommanderai chez eux.
Les mitaines sont des sortes de moufles ou de gants qui ne couvrent pas complètement les doigts. On a donc la main au chaud et les doigts au froid les doigts libres pour travailler.
On trouve sur internet des milliers de tutos et de patrons pour tricoter ses mitaines mais j'ai cependant choisi de faire le modèle moi-même. Si bien évidemment je n'ai pas réinventé l'eau chaude c'est un exercice très intéressant à faire.
Une images des mitaines finies :
J'ai décidé de les faire assez longues pour qu'elles couvrent le poignet et le début de l'avant-bras. Pour le haut une partie que l'on peut rabattre en la repliant sur elle-même permet deux positions, une position chaude et une position doigts-libres. Un motif simple avec une torsade sur le dessus de la main pour agrémenter un peu l'objet.
Instructions
Pour une mitaine tricotée en 5 :
Monter pour tricoter en rond 30 mailles.
10 rangs en côté 1/1 (*1 maille endroit, 1 maille envers*)
2 augmentations à répartir sur un rang permettent d'arriver à 32 mailles
10 rangs en maille endroit
On continue à tricoter en façonnant le pouce comme suit :
Rang 1 : tricoter 10 mailles, une augmentation barrée simple, tricoter 10 mailles, une augmentation barrée simple, tricoter 10 mailles. Les 10 mailles entre les augmentations constituent la base du pouce.
Rang 2 : tricoter toutes les mailles à l'endroit
J'ai réalisé 9 augmentations. Au 18ème rang après avoir commencé à travailler le pouce j'ai mis les mailles du pouce en attente et j'ai refermé le rond pour continuer à tricoter la main.
10 rangs en mailles endroites puis 10 rangs en côte 1/1. On termine le tricot sans trop serrer.
Reste à tricoter le pouce : on reprend les mailles en attente et on relève 3 mailles qui permettront de fermer le rond du pouce. Le pouce est tricoté sur quelques rangs avant d'être terminé.
Un truc tout bête si on décide de faire un motif, c'est que la mitaine aura alors un haut et un bas, et qu'il faudra prendre garde à tricoter le pouce pour avoir une mitaine gauche et une mitaine droite. J'ai détricoté la gauche 2 fois...
Ça ne se voit pas forcément sur la photo avec la position de ma main mais les mitaines sont quand même bien ajustées. Très épaisses elles restent agréables à porter. J'en suis plutôt content.
Poids final 56g, soit un peu plus de la moitié d'un écheveau. Je vais sûrement en tricoter une 2ème paire plus petite et pour le reste... Un bonnet ?
Aujourd'hui je vais présenter un des premiers brassins post-déménagement, la Session Seigle Pale Ale.
L'objectif était d'obtenir une bière de session, c'est-à-dire une bière faible en alcool et avec une bonne buvabilité. On doit pouvoir en boire des pintes sans (trop) ressentir les effets de l'alcool.
Je voulais cependant donner à cette bière du corps et de la texture en bouche histoire de ne pas obtenir quelquechose de trop aqueux. Ça faisait longtemps que j'avais envie de rebrasser avec du malt de seigle, un grain qui apporte justement une bonne texture. Parfait ! Pour booster un peu la densité finale et complexifier encore la base maltée j'ajouterai du malt cara.
Session Seigle Pale Ale : Mosaic
Densité initiale : 1.050
Densité finale : 1.016
Teinte : 12 EBC
Amertume : 25IBU
Alcool (vol) : 4.7 %
Ingrédients prévus pour un volume de 45 litres
Grains et sucres
6000 g Pale Ale (Malt)
3500 g Seigle Blond (Malt)
1000 g Carahell
Houblons
15 g Mosaic (α12%, Pellet) @ 60 min (Premier Moût)
15 g Mosaic (α12%, Pellet) @ 30 min (Ebullition)
50 g Mosaic (α12%, Pellet) @ 5 min (Ebullition)
50 g Mosaic (α12%, Pellet) @ 0 min (Hors Flamme)
Levures
American Ale Wyeast — 1056 (Liquide)
Étapes : Empâtage : palier de type Infusion à 50°C pendant 0 minutes
palier de type Temperature à 68.0 °C pendant 60 minutes
Mash Out : palier de type Temperature à 75.0 °C pendant 10 minutes
Lorsque je travaille avec des grains qui ont la réputation de rendre la maîche difficile à filtrer j'ai pris l'habitude de réaliser un palier à 50°C. Malgré les 33% de malt de seigle la filtration va s'effectuer sans souci.
Pendant l'empâtage :
Le gâteau de drêches :
Filtration par soutirage :
Le moût avant ébullition, très trouble avec le seigle :
Je décide de partir sur un houblonnage en 4 étapes :
Un houblonnage au premier moût, qui consiste à ajouter le houblon au moût filtré, et ce avant l'ébullition. Un tel ajoût permettrait de donner un aromatique similaire aux ajouts tardifs.
Un houblonnage à 30 minutes, qui me donnera principalement de l'amertume
Un houblonnage à 5 minutes, qui correspond à un ajout aromatique plutôt classique
Un houblonnage hors-flamme, que je teste ici pour la première fois. Le principe est de descendre la température du moût en-dessous de 80°C puis d'ajouter le houblon à infuser. À cette température il n'y a plus d'isomérisation des acides alphas (pas d'amertume supplémentaire) et on réduit considérablement la vaporisation des huiles essentielles du houblon. Pour ce brassin je vais amener la température du moût à 79°C (refroidissement en circuit fermé), ajouter le houblon hors-flamme et laisser infuser 10 minutes à cette température. Je relancerai ensuite le refroidissement en circuit fermé à bas débit pendant 10 minutes pour abaisser encore la température du moût.
Le moût est ensuite refroidi et envoyé dans le fermenteur puis ensemencé avec la levure American Ale 1056.
Après 3 semaines de fermentation à température ambiante dans le salon où la température varie de 12 à 17°C, le fût va passer une semaine au froid (<5°C).
Étant un adepte des faibles carbonatations je fais le choix de resucrer à 5,8g/l.
Après 1 mois en bouteille, l'heure du verdict. Cette bière a une mousse fine et dense qui tient relativement bien, la carbonatation est légère. En bouche on ressent bien le côté malté, une légère amertume et l'arôme fruité du Mosaic qui est assez présent. Utilisé à de telles proportions le seigle me donne une bière plutôt trouble. La densité finale est relativement élevée au vu de la densité initiale, DF = 1016 ce qui nous donne environ 4,7%ABV après resucrage.
L'objectif est atteint avec cette bière légère, possédant une bonne texture et du goût ! Cependant j'aurais pu être moins frileux et viser une densité initiale plus basse, pourquoi pas 1040 ? Ou soyons fou, 1035 ?
Ayant récemment reçu des pelotes de laine mohair je me suis mis dans l'idée de tricoter un châle. Je décide de tricoter ce châle avec un point ajouré, le mohair se prêtant bien à ce genre de réalisations. Pour obtenir la forme triangulaire je vais augmenter d'une maille à chaque début et fin de rang.
Bien que mon fil soit indiqué pour une taille d'aiguille de 2,5 - 3,5 l'ouvrage sera tricoté avec une aiguille de taille 6 pour un tricot encore plus aéré. Explications :
Monter 4 mailles
Rang 1 : Augmentation barrée simple, * 1 jeté, 2 mailles ensemble à l'endroit*, Augmentation barrée simple
Rang 2 : Augmentation barrée simple,*à l'endroit*, Augmentation barrée simple.
Reprendre au Rang 1.
On va ainsi gagner 2 mailles par rang, au début le tricot va très vite, ce n'est plus le cas au bout de 150 rangs !
J'ai tricoté ainsi 2 pelotes soit 50g ou 224m.
On termine le tricot sans serrer et on bloque pour donner la forme.
Je suis plutôt content du résultat, ça se tricote bien et vite, et c'est un vrai plaisir de travailler avec du mohair !