Tag - fermentation

Entries feed - Comments feed

21/06/2019

Du chénopode au jardin

J'ai déjà parlé des mauvaises herbes dans un des jardins que l'on cultive cette saison, il y en a partout. Vraiment. Et ce malgré des désherbages fréquents. L'une des plantes les plus abondantes parmi ces mauvaises herbes est le chénopode blanc.

Chenopode_1.jpg

Chenopode_2.JPG

C'est à mon avis un des meilleurs légumes sauvages, délicieux cru en salade qu'il soit seul ou mélangé, on peut aussi le cuire comme n'importe quel épinard.

Chenopode_3.JPG

Nous pratiquons beaucoup la lactofermentation, aussi j'ai bien évidemment été tenté de faire fermenter le chénopode blanc. Pour info' j'avais fait des essais concluants avec d'autres légumes feuilles sauvages : amarante et ail des ours notamment.

Le principe est redoutablement simple, j'ai simplement haché grossièrement les pousses avant de les mélanger avec du sel, à raison de 10g de sel par kg de feuilles. Ici j'avais 400g et une balance relativement imprécise, aussi mon mélange sera certainement trop salé. Ensuite il faut malaxer à la main pour faire sortir l'eau, puis on met en bocal en tassant fort. L'eau rendue par la plante devrait suffire à recouvrir le tout. On attend ensuite quelques semaines que ça fermente. Retour de dégustation dans 3 semaines.

03/06/2018

#59 Black Ibex VI : Stout Avoine

Bière brassée le 28 janvier.

L'idée était de sortir une bière pas trop forte avec une bonne amertume et un côté grillé bien marqué. L'ajout d'avoine devrait permettre de donner une texture bien soyeuse pour tenter d'équilibrer le tout.

Rien d'excentrique, du malt pale en base (62%), 18% d'avoine en flocons, 9% de Crystal à 150EBC, 6.6% de malt Chocolat et 4.4% d'orge grillée pour les grains noirs. Je visais une densité initiale autour de 1052 et une amertume de 36IBUs, pas de houblon aromatique. L'empâtage sera fait dans les 68-69°C histoire d'avoir suffisamment de sucres résiduels. Pour la levure c'est une de mes préférée qui s'y colle, la Scottish.

Avec 18% de flocons d'avoine la filtration se sera bien déroulée, lentement mais sûrement et pas de colmatage.

Au nez prédominent des arômes de cacao, de caramel et de grain grillé. En bouche c'est soyeux, bien cacaoté avec une fin sèche et amère. Le tout est porté par une légère pétillance (sucrage à 5.5g/l pour la carbonatation en bouteille), la bière est très agréable à boire.

BI6.JPG

05/04/2018

#57 : Wheat Pale Ale ZAD Edition

Petit retour sur cette bière brassée le jour où le gouvernement annonçait l'abandon du projet d'aéroport à Notre-Dame des Landes.

L'idée est de faire une petite pale ale sans prétention dans les 1050 de densité initiale, assez sèche, avec une légère amertume assez présente. Niveau aromatique on partira sur 3g/l de Cascade en fin d'ébullition, on reste sur du léger malgrè tout. Pour améliorer la buvabilité est parce que j'en ai à disposition à volonté, je vais ajouter du blé non malté à hauteur de 20%. Pour le reste on est sur du classique pour moi, 70% pale ale malt et 10% malt munich.

Pour la levure on va privilégier une levure neutre qui laissera s'exprimer houblons et malts. Ici j'ai utilisé une récupération de fond de fermenteur à l'US05.

Les grains de blé ont été concassés puis gélatinisés avant d'être ajoutés. Empâtage à 65-66°C d'une heure, un mash-out de 10 minutes à 75°C. Sur ce brassin j'ai eu une bonne grosse galère lors du refroidissement suite à un colmatage de l'échangeur ! Bonne grosse galère mais le brassin ne semble pas en avoir souffert.

CWPA1.jpg

Après un mois et demi en bouteille la bière est relativement limpide, je m'attendais à avoir un peu de trouble avec le blé mais non. L'objectif est à mon sens parfaitement atteint : bière légère, relativement sèche, une bonne petite amertume, les malts sont présents en bouche mais pas trop, le Cascade apporte une note fruitée et un peu herbacée.

N'ayant pas fait de prise de densité à l'embouteillage je ne sais pas où ça s'est terminé, Jolie Bulle m'estimait la DF à 1013. Je retravaillerai certainement cette recette avant de la rebrasser : augmenter le blé cru pour arriver à 1/3 et peut-être chercher à avoir un rendu plus sec.

05/02/2018

Glanage de carottes

Cet automne nous avons eu l'occasion de ramasser des carottes en grande quantité, un maraîcher du coin en avait laissé beaucoup dans le sol.

La carotte se conserve très bien si on la laisse en terre tant qu'il ne fait pas trop froid. Sinon on peut également la mettre en silo pour l'hiver. Au frais et à l'ombre, on pourra également la conserver quelques semaines. Malgrè cela j'avais tout de même envie de faire des carottes fermentées, comme l'an dernier. Et tant qu'à faire, en mettre un peu en conserve pour les quelques moments où on ne peut pas prendre le temps de faire la cuisine.

J'ai compté 10 grammes de sel par kilogramme de carottes râpées. J'ai varié les épices au grè des bocaux (coriandre, genièvre, aneth, cumin, poivre, piment). Tout a correctement fermenté et c'est maintenant au placard à l'abri de la lumière en attendant d'être consommé. Bien qu'on puisse en théorie conserver ces fermentations pendant au moins une année, ces carottes fermentées seront mangées durant l'hiver et le printemps pour pallier un peu au manque de légumes frais.

Carottes_1.JPG

Les carottes étant prêtes depuis deux mois nous en avons déjà consommé une partie, mais il en reste encore beaucoup.

Pour les conserves rien d'excentrique, de simples rondelles de carottes stérilisées en suivant les consignes du site du vendeur de bocaux Le Parfait.

Carottes_2.JPG

Carottes et ratatouille.