04/06/2019

Jardin vieille serre (juin 2019)

On avait un peu d'énergie à revendre alors on s'est attaqué au défrichage d'une parcelle abandonnée, avec une prairie et une serre en piteux état. La parcelle fait un peu plus de 20m de long.

Jardin_1.JPG

Première chose à faire, démonter ce qu'il reste des arceaux et passer un bon coup de faux.

Jardin_2.JPG

Ensuite, on pioche avec une houe pour couper les racines et faire des mottes. On a essayé pour l'occasion la motobineuse avant de la remiser vite fait bien fait, préférant, et de loin, le travail à la main.

Jardin_3.JPG

Puis on démotte comme on peut, avec un croc.

Jardin_4.JPG

Enfin, on ratisse, on trace les allées, et on sème/plante.

Jardin_5.JPG

Jardin_6.JPG

On a mis 4x4m de pois Douce Provence, 500g d'oignons jaune Paille des vertus. Entre les oignons, on met des carottes rouge sang violette et blanche de Kuttingen. 2x8m de haricots Soissons, autant de Saint-Fiacre. 2 lignes de radis entre les haricots, une 100aine de plants de Linzer Delikatess et une 30aine de Carlita. Restent à venir les tomates et quelques blettes. Sur le tas de fumier nous avons placé un potimarron.

Jardin (juin 2019)

Bien que nous ne pensons rester que 6 mois nous avons tout de même fait un peu de jardin. En Auvergne à 1100m, ça nous change sacrément de l'Isère à 400m, d'autant plus que le mois de mai a été particulièrement pourri. Des radis qui mettent 10 jours à sortir, des carottes qui ne lèvent pas, etc.

Nous nous sommes d'abord occupées d'un morceau du potager qui était à l'abandon. Un peu de travail de défrichage, pas trop long. Par contre il y a un stock de graines phénoménal dans le sol et le désherbage est un vrai cauchemar ! Les rangs font environ 4m de long, exposés est-ouest.

500g d'oignons jaune de Stuttgarten. Sur les bords, une ligne de coriandre et une d'aneth qui ne donneront rien.

Oignon.JPG

On craque en passant sur le marché, des plants de chou frisé et de poirée.

Chou-Blette.JPG

Une 50aine de pomme de terre Linzer Delikatess.

PdT1.JPG

Quelques rangs de radis-salade-carotte en mélange.

Radis_Salade.JPG

Radis_Salade_2.JPG

Des salades (laitue Sucrine) et des betteraves Crapaudine.

Salades_Betteraves.JPG

100 plants de poireau Violet de St-Victor, du marché également.

Poireau.JPG

17/05/2019

Fromages

Nous sommes dans un lieu avec un petit élevage de chèvres. J'ai appris à traire et je profite du lait pour faire des fromages. N'ayant pas beaucoup de lait je reste sur des lactiques simples. J'ensemence avec du petit-lait que m'a donné l'éleveuse. Je transforme environ 1 litre de lait par jour juste après la traite.

Ici des fromages frais, peu affinés.

Lactique_chevre.JPG

Lactique_chevre_2.JPG

Cueillettes

La météo n'est pas très clémente, au jardin ça ne pousse pas bien vite. Nous sommes arrivés sur notre nouveau lieu mi-avril et ce pour une durée indéterminée.

Le manque de légumes frais se fait sentir, ça tombe bien car c'est le moment des salades sauvages, en attendant les récoltes au potager.

Salade_1.JPG

Oseille sauvage, mouron, gaillet gratteron, cardamine, chénopode, roquette, repousse d'oignon, mâche.

Salade_2.JPG

Pissenlit, primevère élevée, grand plantain, mouron, oseille sauvage.

Le pissenlit est toujours une très bonne base pour les salades. On consomme beaucoup d'ortie, que ce soit en soupe ou cuite à la vapeur. De la même manière on prépare les feuilles de consoude, un très bon légume.

Et puis, même si ce n'était pas une année très favorable, on a quand même eu l'occasion de ramasser des morilles et de se faire un peu plaisir niveau cuisine.

Morille_2.JPG

Morille_3.JPG

Morille_1.JPG

17/02/2019

Tannage maison

J'ai commencé il y a deux ans à essayer de travailler des peaux d'animaux dans l'idée de pouvoir les utiliser ensuite (vêtements, accessoires, etc.). Je cherche à garder les peaux avec les poils et non pas (au moins dans premier temps) à faire du cuir.

Je me suis orienté vers un tannage au sel marin (NaCl) et à l'alun (sulfate d'aluminium). Ce n'est pas à proprement parler du tannage mais plutôt du mégissage. Cette technique offre des avantages certains : les ingrédients sont très facile à trouver (l'alun peut s'acheter en pharmacie), le traitement des peaux est relativement rapide et ne demande pas de traitement particulier, mise en œuvre facile. Les inconvénients majeurs sont liés à la nature même du traitement, à base de sels d'aluminium solubles dans l'eau : le produit final ne doit pas aller dans l'eau ni être exposé à une trop forte humidité. L'impact sur la santé des sels d'aluminium étant sujette à caution, j'évite le contact direct avec la peau (à noter que le côté "poil" de la fourrure est rincé à l'eau claire donc en théorie exempt de traces d'alun ou de sel).

J'ai pour l'instant pu travailler des peaux de lapin, de chèvre et de mouton issues d'animaux élevés pour l'alimentation. Les dépouilles étant très souvent jetées après abattage, en récupérer ne pose pas de souci particulier. Il est préférable de travailler des peaux d'animaux jeunes.

La peau fraîche est dite verte, elle peut être travaillée immédiatement. Une peau sèche par contre doit être réhydratée, on la laisse alors une douzaine d'heures dans de l'eau. Pour la peau de lapin il convient d'enlever la décharne. C'est une opération assez fastidieuse qui ne peut se faire qu'à l'ongle en prenant bien garde de ne pas déchirer la peau !

Au départ, on a les peaux brutes. Ici j'ai récupéré les peaux juste après, mais il serait possible de travailler avec des peaux sèches, auquel cas on les tremperait 24h avant de les travailler.

1.JPG

On commence par ouvrir la peau en deux si nécessaire.

2.JPG

La première étape, l'écharnage, consiste à enlever la chair qui reste sous l'épiderme. La peau de lapin est fragile, on travaille à la main en décollant la peau avec l'ongle.

3.JPG

Et on progresse. Cette étape est longue et fastidieuse, il faut prendre garde à ne pas percer la peau.

4.JPG

On finit par obtenir une peau bien écharnée.

5.JPG

La peau est lavée à l'eau (et éventuellement au savon, puis rincée). On place la peau dans le bain de tannage, ici une solution de sel et d'alun : 50g de sel et 60g d'alun par litre d'eau.

6.JPG

La peau reste 72h dans le bain. On la sort, on l'essore. Je rince ensuite rapidement le côté fourrure. La peau est mise à égoutter. Régulièrement au cours des prochains jours il faut venir tester l'état de séchage et étirer la peau dans tous les sens.

7.JPG

Lorsque la peau commence à sécher il convient alors de la travailler pour l'assouplir. J'assouplis d'abord à la main en la tendant, puis je la travaille sur une lame plusieurs fois par jour. J'ai placé un hachoir bien affuté dans la presse de l'établi. Je prends la peau par les deux bouts et j'effectue des mouvements de va-et-vient.

8.JPG

Cette étape est très importante. Si l'assouplissement est mal fait on obtient une peau peu souple, cartonneuse. Il est alors possible de réhumidifier la peau avec de la solution de tannage pour la retravailler.

9.JPG

Il est difficile d'assouplir convenablement les côtés, je vais donc retailler la peau. Le côté avec les poils est brossé avec une simple brosse à cheveux.

10.JPG

Une peau de chevreau traité de la même façon :

11.JPG

26/01/2019

Gilet sans manche avec boutons en bois

Un petit projet du début d'hiver, un gilet sans manche. J'ai trouvé un modèle sur internet.

J'ai tricoté avec de la laine de chez Ardelaine avec des aiguilles n°5 . J'ai fait des boutons rustiques en frêne.

Gilet_1.jpg

Gilet_2.JPG

Gilet_3.JPG

Le résultat est plutôt satisfaisant, j'aime beaucoup ce gilet qui est bien chaud sans l'être trop.

16/10/2018

Panière en houblon

J'ai récolté un peu de houblon sauvage pour faire des tisanes, ça a été l'occasion de m'essayer à la vannerie sauvage avec les longues tiges.

J'ai réalisé une simple panière, armature en saule et tissage en éclisse de houblon.

Paniere_2.JPG

Paniere_1.JPG

Paniere_3.JPG

J'ai fait déborder largement les anses afin de pouvoir la suspendre.

08/10/2018

Menthe et mélisse

Petite cueillette de menthes et de verveine pour la tisane. Menthe chocolat, menthe marocaine, menthe verte et menthe suisse.

PAM.JPG

29/08/2018

Nouvelles du jardin, août 2018

Petit retour sur les jardins en cette fin de mois d'août. On ressort d'un épisode caniculaire assez marqué, j'ai eu des soucis pour l'arrosage et je n'avais rien pour faire un paillage digne de ce nom. Résultat, les légumes ont bien souffert et la productivité s'en est ressentie.

1.JPG

2.JPG

3.JPG

Les haricots n'ont pas aimé la sécheresse. Ils sont en train de repartir, il y a de nouveau des fleurs et de jeunes haricots. Le maïs s'en est pas trop mal tiré.

Les blettes ont été un peu arrosées, de même que les courgettes et les poireaux. On voit les deux tables d'oignons récoltées en début du mois. J'ai attendu des pluies pour semer des navets, je compte également repiquer quelques choux. À l'emplacement des pommes de terre je compte mettre quelques rangées d'ail.

5.JPG

6.JPG

7.JPG

8.JPG

9.JPG

10.JPG

11.JPG

12.JPG

13.JPG

14.JPG

Les choux et les poireaux ont été repiqué pile avant la canicule, c'était pas super malin. Ils ont bien végété pendant plusieurs semaines, là la croissance redémarre. J'ai également semé des navets (3 rangées de blanc globe à collet violet, 1 rangées de noir long et 2 rangées de boule d'or).

Les carottes ont bien tenu le coup. 3 maïs se portent bien sur les 12, mais même chez les petits des épis se forment... À suivre.

J'ai récolté une bonne partie des fleurs d'amaranthe pour récupérer les graines. Il y a eu hybridation avec l'espèce locale sûrement, j'ai des sacrées différences avec les plantes de l'an dernier qui étaient vraiment d'un violet impeccable, là il y a des tâches verdâtres, des feuilles non colorées, etc.

4.JPG

03/08/2018

Récolte d'oignons

Avec la chaleur et le sec les oignons étaient prêts un peu plus tôt que ce que je prévoyais.

J'avais planté 2 lignes de 3m d'oignons rouges de la variété Red Baron, et 5 lignes de jaunes Paille des vertus. J'ai récolté environ 21kg, ce qui nous donne du 1kg/m linéaire.

Oignons_1.JPG

Après un peu d'épluchage et la pesée :

Oignons_2.JPG

J'ai fait une tresse pour décorer un peu :

Oignons_3.JPG

Oignons_4.JPG

27/07/2018

Nouvelles du jardin

Bon, on est en plein été et il fait une chaleur à la limite du supportable. Couplé à ça, on a pas eu beaucoup d'eau ces derniers mois. Il faudrait donc arroser beaucoup et régulièrement !

J'ai fini de ramasser les Linzer Délikatess et j'ai arraché les pois. À la place on a mis des poireaux Bleu de Solaise, 150, ainsi que des choux divers (chou cabus, chou de Bruxelles, chou rave). Ont également été semées différentes chicorées qui devraient donner cet automne et cet hiver si elles survivent à l'été.

2.JPG

Les haricots donnent moins, ils ont soif.1.JPG

Les carottes sont en pleine forme par contre !

3.JPG

12/07/2018

Récolte du jour

Petite récolte du jour :

Recolte.JPG

On commence à ramaser les haricots, c'est toujours sympa, les blettes commencent à produire aussi. Il nous reste encore une 15aine de plants de Lindzer Delikatess à manger en pomme de terre nouvelle. Avec les grosses chaleurs toutes les laitues sont montées, la fournée suivante est en cours avec des semis de chicorée scarole géante et l'achat de 30 plants de grenobloises d'été. J'ai en revanche complètement raté les semis de poireaux, il faudra donc acheter des plants. Dommage.

L'ail a été récoltée également :

Ail.JPG

29/06/2018

#54 : Irish Red Ale

Bière brassée le 21 novembre 2017, première essai sur ce style. On l'a faite dans la tradition du style, c'est-à-dire avec juste du pale et de l'orge torréfiée (et un peu de munich aussi, pour augmenter le côté malté...) pour le grain, et uniquement de l'amérisant pour le houblon. Pour la levure c'était l'occasion de faire bosser une Irish Ale de chez Wyeast.

On vise 1048 et on a mis 2.2% d'orge torréfiée. La bière est à 28EBC mais n'est pas vraiment rouge !

IRA1.JPG

IRA2.JPG

IRA3.JPG

La bière est vraiment sympa à boire. C'est assez léger sans être flotteux du tout. Le malt prédomine avec une légère amertume et un côté fruité apporté par la levure. La fin de bouche est bien sèche et on sent une pointe de torréfié. Le tout porté par une carbonatation peu aggressive, c'est une bière de soif à boire à la pinte.

J'ai brassé dernièrement une autre IRA cette fois moins tradi', avec du crystal et de l'EKG en aromatique. La couleur n'est toujours pas rouge mais ça s'annonce bien aussi, quoique complètement différent. Je referai la recette "tradi" avec plus d'orge grillée et en visant une densité plus basse, genre 1045.

La recette est téléchargeable pour JolieBulle : Irish Red Ale

19/06/2018

Petite récolte

On a eu vraiment beaucoup de pluie ces dernières semaines. Tout a poussé plus ou moins bien, si les pois et les salades sont au taquet, l'ail aime beaucoup moins. Les oignons qui paraissaient un peu malades sont en fait beaux comme tout, les choux et les blettes commencent à ressembler à quelquechose.

Un peu de mildiou sur les pommes de terre nouvelles de variété Lindzer Delikatess mais rien d'alarmant. Nous mangeons des pois et des pommes de terre 4 à 5 fois par semaine, c'est très plaisant. Une énorme récolte de pois à écosser arrive bientôt, 3 lignes d'une variété à rames. J'ai prévu de faire des conserves, j'en reparlerai.

Les plants de courgettes et de courges se sont fait dévorer par les limaces, j'ai acheté 3 plants de courgettes. J'en ai semé également à la mi-juin. Des courges qui ont poussé d'aventure se plaisent par contre super bien et je vais les laisser, ce sera la surprise.

Recolte.JPG

03/06/2018

#59 Black Ibex VI : Stout Avoine

Bière brassée le 28 janvier.

L'idée était de sortir une bière pas trop forte avec une bonne amertume et un côté grillé bien marqué. L'ajout d'avoine devrait permettre de donner une texture bien soyeuse pour tenter d'équilibrer le tout.

Rien d'excentrique, du malt pale en base (62%), 18% d'avoine en flocons, 9% de Crystal à 150EBC, 6.6% de malt Chocolat et 4.4% d'orge grillée pour les grains noirs. Je visais une densité initiale autour de 1052 et une amertume de 36IBUs, pas de houblon aromatique. L'empâtage sera fait dans les 68-69°C histoire d'avoir suffisamment de sucres résiduels. Pour la levure c'est une de mes préférée qui s'y colle, la Scottish.

Avec 18% de flocons d'avoine la filtration se sera bien déroulée, lentement mais sûrement et pas de colmatage.

Au nez prédominent des arômes de cacao, de caramel et de grain grillé. En bouche c'est soyeux, bien cacaoté avec une fin sèche et amère. Le tout est porté par une légère pétillance (sucrage à 5.5g/l pour la carbonatation en bouteille), la bière est très agréable à boire.

BI6.JPG

26/05/2018

En (presque) direct du jardin (26 mai)

On est maintenant en plein dans la saison, le combo soleil et pluie fait pousser comme jamais.

Poireau.JPG

J'ai laissé quelques poireaux monter en fleur afin de récupérer les graines de cette variété.

Pois_1.JPG

Pois_2.JPG

Pois_3.JPG

Les pois à rame sont déjà bien haut, les premières fleurs arrivent.

Radis_1.JPG

Carottes_2.JPG

J'ai semé carottes et radis ensemble sur le rang, les radis sortent très vite et gardent les jeunes carottes au frais. En mangeant les radis, on éclaircit du même coup les carottes.

Grenobloise.JPG

Les laitues de printemps et d'été sont là, ici de la grenobloise.

Oignon.JPG

Des oignons ont été planté, 5 rangs de jaune Paille des vertus et 2 rangs de rouge Red Baron.

Thym.JPG

Bourrache.JPG

Thym et bourrache en fleur.

Haricot.JPG

Haricots nains semés, cette année on met le paquet, je compte faire 6 ou 7 lignes.

Carottes_1.JPG

De même pour les carottes, 7 lignes de diverses variétés.

Serfouette.JPG

Sauvage.JPG

Je tiens particulièrement à garder un coin de jardin un peu en friche.

18/04/2018

Une année de jardin

Ça y est le printemps semble définitivement installé, les dernières cultures d'hiver laissent la place aux printanières. J'avais décidé courant juin de l'an dernier de noter tout ce que je sortirai du potager, histoire d'avoir quelques repères pour la suite.

J'ai commencé à noter le 11 juin 2017 et j'ai arrêté le 20 mars de cette année en sortant les derniers navets. Il reste à l'heure actuelle une bonne soixantaine de poireaux, de quoi faire encore quelques soupes.

Concernant les laitues, on peut mieux faire (c'est prévu) car je n'en ai récolté qu'une cinquantaine. C'est peu. Le taupin et la montée en graines m'ont torpillés la seule variété que j'avais planté. Pour améliorer ça je vais diversifier les variétés et m'améliorer pour les salades d'automne et d'hiver.

5kg300 de pois frais. J'en ai mis davantage cette année, avec 4 lignes de variétés montantes et 2 lignes d'une variété naine.

sc_P6122049.JPG

21kg d'oignon ! Jaune paille des vertus, et Red Baron ont été les deux variétés de l'an dernier. Je les avais peut-être plantés un peu tard. Cette année j'ai mis 7 lignes, un peu plus que l'année d'avant.

3kg350 d'ail, variété Rose de Lautrec. Les gousses sont petites, mais se conservent super bien. On en a encore et elles n'ont quasiment pas bougé. Cette année j'ai remis un peu d'ail rose mais aussi une variété inconnue d'ail blanc à plus grosses gousses.

80kg de courgette. On en a mangé tout l'été, les 6 plants ont pas mal donné. Cette année je compte en mettre un peu plus et en faisant 3 (voire 4) variétés différentes.

7kg de poirée ! Sacrée révélation pour moi que ce légume, que je n'avais pas l'habitude de manger ni de cuisiner. Je n'en avais semé qu'une ligne et j'ai bien vite regretté de ne pas en avoir mis davantage ! Cette année je vais en semer 3 lignes.

51kg de pomme de terre, de la Désirée et de la Lindzer Délikatess à parts égales. Malheureusement je n'ai pas été en mesure de replanter des tubercules de ma récolte, aussi j'ai dû en racheter cette année. J'ai pris 3 variétés : la Lindzer, de la Charlotte et une variété de conservation à chair violette.

PDT3.JPG

10kg de haricots, avec 1,5 ligne de nains et 2 lignes de ramants. J'ai prévu d'en mettre davantage, c'est bon.

12kg de carotte, notamment de la Flakkee mais aussi un peu de rouge sang. Je n'avais fait qu'une seule session de semis de carotte l'an dernier, cette année je vais essayer d'étaler davantage.

5kg de potimarron, c'est un peu un échec ! Manque d'arrosage évident pour une maigre récolte. À améliorer !

11,5 kg de navet, pour environ 4 lignes. J'avais semé tard et avait été très mauvais sur l'éclaircissage, mais on en a quand même mangé beaucoup. Pour cette année l'objectif est d'en mettre plus, variétés Boule d'or et blanc globe à col violet.

Une 10aine de kg de choux, toutes sortes confondues. C'est largement insuffisant, il en faudra 4 à 5 fois plus cette année pour bien faire.

Recolte_1.JPG

Au niveau des absents, on remarque évidemment les tomates. Les 6 pieds que j'avais mis ont tous été détruits par le mildiou. Qu'à cela ne tienne, cette année je les mettrai sous abri pour les protéger de la pluie. Objectif 10 pieds.

Il y a pas mal de progrès à faire, mais je suis néanmoins très content de cette première année de jardinage ici. Je pars cette année bien mieux organisé, même si c'est toujours pas parfait. Dans le deuxième jardin, celui que me prêtent gentiment un couple de paysans retraités, je vais doubler la surface et devrais pouvoir cultiver une douzaine de tables. J'ai également une piste pour planter les choux à un troisième endroit. C'est une contrainte assez importante que de n'avoir pas toutes les cultures au même endroit, le jardin a quelques km de chez nous a été clairement sous-visité. Ce sera un point à améliorer.

Je vais essayer au maximum de ne pas grouper les légumes au sein du même jardin histoire de garder le plus de diversité possible. Ça me permettra également de repérer les éventuels différences entre les différents jardins. Par exemple, les poireaux avaient attrapés la rouille au jardin éloigné, mais pas au jardin proche. Le taupin avait fait des ravages sur les laitues au jardin proche, mais est inconnu au jardin éloigné. Pratique !

05/04/2018

#57 : Wheat Pale Ale ZAD Edition

Petit retour sur cette bière brassée le jour où le gouvernement annonçait l'abandon du projet d'aéroport à Notre-Dame des Landes.

L'idée est de faire une petite pale ale sans prétention dans les 1050 de densité initiale, assez sèche, avec une légère amertume assez présente. Niveau aromatique on partira sur 3g/l de Cascade en fin d'ébullition, on reste sur du léger malgrè tout. Pour améliorer la buvabilité est parce que j'en ai à disposition à volonté, je vais ajouter du blé non malté à hauteur de 20%. Pour le reste on est sur du classique pour moi, 70% pale ale malt et 10% malt munich.

Pour la levure on va privilégier une levure neutre qui laissera s'exprimer houblons et malts. Ici j'ai utilisé une récupération de fond de fermenteur à l'US05.

Les grains de blé ont été concassés puis gélatinisés avant d'être ajoutés. Empâtage à 65-66°C d'une heure, un mash-out de 10 minutes à 75°C. Sur ce brassin j'ai eu une bonne grosse galère lors du refroidissement suite à un colmatage de l'échangeur ! Bonne grosse galère mais le brassin ne semble pas en avoir souffert.

CWPA1.jpg

Après un mois et demi en bouteille la bière est relativement limpide, je m'attendais à avoir un peu de trouble avec le blé mais non. L'objectif est à mon sens parfaitement atteint : bière légère, relativement sèche, une bonne petite amertume, les malts sont présents en bouche mais pas trop, le Cascade apporte une note fruitée et un peu herbacée.

N'ayant pas fait de prise de densité à l'embouteillage je ne sais pas où ça s'est terminé, Jolie Bulle m'estimait la DF à 1013. Je retravaillerai certainement cette recette avant de la rebrasser : augmenter le blé cru pour arriver à 1/3 et peut-être chercher à avoir un rendu plus sec.

17/02/2018

#53 : Drunken Baker Wee Heavy

Petit retour sur une bière brassée fin octobre avec du malt de chez Malteurs Echos

Nous avons décidé de faire un Wee heavy, bière d'origine écossaise fortement axée sur le malt. Nous viserons la limite basse du style concernant la densité et l'alcool, l'idée étant d'arriver après resucrage entre 7 et 7,5%ABV. Nous avons cherché à nous rapprocher de la composition de l'eau d'Edimbourg en ajoutant des sels à notre eau (NaCl et gypse).

14 kg de pale ale (93.3%), 0.75kg de crystal 130 EBC (5%) et 0.25kg d'orge torréfiée (1.7%) pour la base maltée. On recherche quelquechose de bien charpenté avec une légère touche caramel et une subtile note grillée. Un palier protéine à 50°C est réalisé pendant 10 minutes avant de monter à 67°C pendant une heure, puis désactivation des enzymes à 75°C pendant 10 minutes.

Pas trop l'habitude des bières avec beaucoup de malt, mais la filtration s'est super bien passée, comme toujours.

Le moût subit traditionnellement une longue ébullition qui caramélise et concentre le moût. Par souci d'économie nous avons un peu triché en faisant réduire 5l de moût à l'état de mélasse avant de le rajouter au reste du brassin. Avec une ébullition de 90 minutes le résultat est bien satisfaisant. Ça ne remplace certainement pas une ébullition de 4 heures, mais c'est un bon compromis, que nous referons pour ce type de bière.

Côté houblonnage on ne cherche pas d'aromatique mais uniquement de l'amertume, qui ne doit pas dominer le malt. On visera donc un ratio IBU/DI de 0,4. Avec un IBU légèrement supèrieur à 30 l'amertume est présente mais ne prend pas le pas sur le malt.

Le moût a été ensemencé avec un bon pied de cuve de levure Scottish (référence 1728 chez Wyeast), souche écossaise que l'on a fait fermenter en-dessous de 15°C. Nous avons laissé le temps pour la fermentation, un bon mois, avant de passer le fermenteur au froid. Embouteillage à 6,2g/l de sucre.

DB_2.JPG

Après plus de deux mois en bouteille cette bière est tout simplement superbe. La carbonatation est parfaite, la mousse est bien présente avec une bonne rétention. Très peu de dépôt en bouteille, on peut servir la quasi-totalité sans troubler la bière. En bouche c'est soyeux, malté, arômes et saveurs de malt, de caramel et de pain grillé. On a une bonne longueur en bouche, on sent une très légère chaleur d'alcool vers la fin. Comme dit plus haut, l'amertume est présente mais ne se fait pas trop sentir.

Bilan : c'est une vraie réussite, et un des brassins dont je suis le plus content. Pour une première bière au malt local et bio c'est un succès, ça s'annonce prometteur pour la suite. La bière est d'une limpidité étonnante, impossible à rendre compte avec mes piètres talents de photographe donc il faudra me croire sur parole. Petit bémol, j'ai perdu presque 5l pendant l'embouteillage... Cette bière sera certainement brassée à l'identique avant la fin de l'hiver.

15/02/2018

Pull

Je l'avais pas posté, voici un pull tout simple (ou presque) que j'ai réalisé il y a deux ans.

Tricot.jpg

La laine est d'Ardelaine, le modèle de pull vient de Tincanknits, j'ai simplement ajouté des torsades. Ce pull était très agréable à tricoter tout en rond, il est très chaud et malheureusement un peu trop ajusté à mon goût.

- page 2 of 4 -